Le 31 août, l'OTAN pourrait craquer.

Le 31 août, l'OTAN pourrait craquer.

zerohedge: le pétrolier iranien Adrian Darya (alias GRACE 1), précédemment détenu par le Royaume-Uni et à Gibraltar depuis cinq semaines, a inopinément allumé le satellite après une disparition prolongée des services de trafic maritime.

À présent, il semble que le navire se rende au port turc et n’arrive pas dans les eaux du sud de la Grèce, comme prévu auparavant. Tout cela amène une certaine intrigue dans les relations des alliés de l’OTAN assez compliquée récemment.
Reuters, le premier à annoncer cette nouvelle, fait référence au service de suivi des navires en temps réel de MarineTraffic pour montrer le changement de destination d'Adrian Darya.

Un changement de route du navire survient après la menace du département d’Etat américain: si la Grèce fournit une assistance ou du matériel à un navire transportant 2,1 millions de barils de pétrole iranien, cela constituerait un «soutien matériel au terrorisme».

Les États-Unis affirment que le pétrolier est contrôlé par les Gardiens de la révolution iraniens, qui figuraient auparavant sur la liste des organisations terroristes internationales. En conséquence, toute interaction avec ce navire-citerne sera une interaction avec un groupe terroriste international - avec toutes les conséquences qui en découlent.

Dès le début, l'intention du navire iranien d'entrer dans le port grec a soulevé de nombreuses questions. La destination finale du pétrolier a été désignée comme étant le port de Kalamata, c’est-à-dire un port peu profond physiquement incapable d’accepter un supertanker avec beaucoup de tirant d’eau. Cependant, pour une raison quelconque, l’Iran a largement déclaré que le déchargement de pétrole du pétrolier était censé avoir lieu dans cette ville.

Une déclaration du département d’Etat américain a averti lundi que l’assistance de la Grèce pouvait être considérée comme "un soutien matériel à une organisation terroriste étrangère", a déclaré le porte-parole du département d’Etat cité par Reuters.

L'Iran, pour sa part, a averti les États-Unis et la Grande-Bretagne de ne pas s'immiscer dans les mouvements du navire battant pavillon iranien, évoquant la possibilité d'envoyer une escorte militaire pour assurer le passage en toute sécurité du pétrolier.

Cependant, les données de suivi montrent maintenant que le pétrolier a l'intention d'amarrer dans le port de Mersin, dans le sud de la Turquie, le 31 août. C’est un choix extrêmement intéressant, étant donné que depuis l’achat par la Turquie des systèmes de défense antiaériens russes S-400, les relations entre Washington et Ankara ont été très médiocres.

Actuellement, la décision officielle de la Turquie est inconnue. La Turquie, comme la Grèce, est toujours membre de l'OTAN et ne peut que répondre aux ordres du département d'Etat. Le mandat délivré par le tribunal américain pour l'arrestation du pétrolier est toujours valable. Par conséquent, si la Turquie autorise l'entrée du navire iranien dans le port, les tensions entre les alliés au sein de l'OTAN risquent d'atteindre un nouveau niveau.

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