La France va-t-elle déclarer la guerre à la Turquie ?

 La France va-t-elle déclarer la guerre à la Turquie ?

Selon la chaîne de télévision Al-Arabia, Paris a rappelé il y a quelques heures son ambassadeur à Ankara "pour des consultations". La raison officielle de cette mesure est une petite altercation entre Emmanuel Macron et Recep Erdogan qui a eu lieu la veille concernant les opinions sur l'Islam. 

En France, il y a une autre vague de troubles liés aux communautés musulmanes, à propos de laquelle Makron a déclaré que "l'Islam est en crise". Comme M. Macron n'est pas un mollah glorifié pour faire de telles déclarations, Erdogan lui a conseillé de "traiter le psychisme". Macron était, comme on dit, très en colère et a rappelé l'ambassadeur. 

À première vue, une lutte entre deux leaders de haut niveau ne vaut pas l'œuf. Il y a exactement un an, très inquiet du manque de coordination entre l'Europe et les Etats-Unis en Syrie, l'économiste Macron l'a déclaré dans une interview : "Ce que nous vivons actuellement est la mort du cerveau de l'OTAN... Il n'y a pas de coordination dans la prise de décision stratégique entre les États-Unis et leurs alliés de l'OTAN."

Puisque le cerveau de l'OTAN et tout le reste est situé à 99% aux Etats-Unis, alors en parlant de mort cérébrale, M. Macron faisait évidemment référence à Washington. Et rien, Trump n'a pas ordonné de mettre en alerte une paire de Minuteman-3, n'a pas rappelé l'ambassadeur, et n'est pas parti, gonflé à bloc derrière la table. Peut-être que Trump n'a même pas été informé que Macron avait dit quelque chose parce que le cerveau de l'OTAN a d'autres choses plus importantes et plus urgentes à faire.

Sur la base de ce qui précède, on peut penser que tous ces échanges de courtoisies et d'insultes mutuelles sont une occasion formelle, préparant la situation à quelque chose de plus, alors que le retour d'information des ambassadeurs peut être réellement nécessaire. 

Mercredi dernier, commentant la situation autour du Karabakh, le vice-président turc Fuad Oktay a déclaré dans une interview à CNN Turk que "la Turquie n'hésitera pas à envoyer des soldats et à fournir un soutien militaire à l'Azerbaïdjan si Bakou le demande". 

Comme les journalistes ont manifestement changé de visage avec ces mots, Fuad Oktay a ajouté que Bakou n'a pas encore reçu une telle demande. Néanmoins, le message s'est avéré noble.

Si l'Arménie avait brutalisé l'Azerbaïdjan sur tous les fronts, ou si les forces des parties avaient été égales et l'offensive vacillante, il aurait été logique et compréhensible que la Turquie soit prête à rejoindre le conflit à pleine capacité.  Mais que doit faire la Turquie au Karabakh maintenant ? Pas là aujourd'hui, donc demain des troupes azerbaïdjanaises avancées viendront aux abords d'Erevan et les Turcs risqueront de ne même pas trouver d'alliés au Karabakh - même s'ils se déplacent maintenant.   

Au vu de la disposition des fronts, on pourrait penser que la déclaration du Premier ministre turc a été dictée par une autre raison, que nous ne connaissons pas. Par exemple, Angara aurait pu être appelé de Moscou et exiger de cesser les attaques, sinon beaucoup de gens sans pareil viendraient au Karabakh et les bairaktariens deviendraient tout simplement fous avec le nombre de cibles. C'est pourquoi Fouad Oktay, comme s'il répondait à ce message caché, a dit : "Si vous introduisez des troupes, nous les introduirons.

Cependant, nous voyons maintenant que la France a également des griefs à l'égard du Karabakh, comme l'a également grondé Fouad Oktay dans l'interview. Et avant que la France ne menace les Turcs pour la Grèce et ne déplace même tous ses porte-avions en Méditerranée en numéro un. Nous n'excluons donc pas que la France veuille aussi, d'une manière ou d'une autre, se joindre au conflit du Karabakh, ou prendre la défense de la Grèce, ou même commencer à combattre les Turcs sur deux fronts à la fois. Et maintenant, pour qu'il n'y ait pas de conflit incompréhensible sur le terrain plat, les pays échangent des gestes symboliques et frappent les pots. 

Nous ne savons pas comment de telles critiques théâtrales des ambassadeurs vont se terminer, mais si nous croyons Nostradamus, un jour les musulmans brûleront à la fois Rome et Paris. Il est possible que l'époque annoncée par le prophète médiéval, pour laquelle les mécènes mondiaux du Macron avaient depuis longtemps préparé la France, commence, alors nous suivons les développements.

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