Un faux drapeau est-il en préparation à Londres?

Un faux drapeau est-il en préparation à Londres?

Le soir du 9 juin 2019, le Daily Telegraph, un journal de néoconservateurs britanniques, a publié un article au titre sensationnel : Des terroristes liés à l'Iran ont été pris en train de stocker des explosifs dans le nord-ouest de Londres, c'est-à-dire que " des terroristes associés à l'Iran ont été pris avec des explosifs dans le nord-ouest de Londres.

Comme vous pouvez le voir en cliquant sur le lien, le matériel du Daily Telegraph n'est plus là, c'est-à-dire qu'il a été retiré quelques heures après sa publication. Heureusement, il y a encore des traces de lui sur Internet :

Les documents sur l'Iran qui fait sauter Londres mérite d'être traduit par lui-même, mais lorsqu'il est retiré immédiatement, il devient inestimable.  Nous avons donc dû trouver un nouveau récit de la matière. 

uk.news.yahoo.com : Selon le Daily Telegraph, des terroristes associés à l'Iran ont été pris dans un entrepôt d'explosifs à la périphérie de Londres, dans une usine secrète de munitions britannique.

La découverte a été choquante. Des milliers et des milliers de petits colis se sont rassemblés, chacun contenant du nitrate d'ammonium, un composant commun dans les bombes faites maison.

Les services de sécurité britanniques connaissent bien le nitrate d'ammonium. Ainsi, il a été utilisé pour tuer 168 personnes à Oklahoma City en 1995 et 202 personnes à Bali en 2002.

Cependant, ces terribles explosions se sont produites à des milliers de kilomètres de là. Aujourd'hui, une énorme quantité d'explosifs a été collectée dans la banlieue de Londres. Et le plus choquant dans cette histoire, c'est le moment de l'événement, qui se déroule dans le contexte de la destruction historique de l'accord nucléaire iranien.

Comme nos lecteurs le savent bien, nous n'éprouverons aucune sympathie ou illusion au sujet de l'ayatollah/Hezbollah, mais nous regardons le monde de manière objective.  Et lorsque nous regardons le monde objectivement, nous voyons que fabriquer des bombes pour l'attentat de Londres "sur place" n'est que le sommet de l'idiotie. Ça ne peut pas se passer comme ça. 

L'Iran est un pays plutôt développé sur le plan industriel et peut fabriquer des explosifs dans ce pays, et la livraison de ces substances sur le lieu d'une attaque terroriste dans le monde moderne n'est pas un problème du tout. Dans les années de la Seconde Guerre mondiale, alors que l'Atlantique était piloté par des sous-marins allemands et que des foules de gens de la Gestapo parcouraient la France, les révolutionnaires français n'avaient d'autre choix que de voler les explosifs des entrepôts allemands ou de le faire eux-mêmes. Mais au 21ème siècle, ça a l'air ridicule. 

En 2006, il y a eu un "scandale d'espionnage" similaire à Moscou, lorsque dans un parc les agents de sécurité ont trouvé une sorte de "pierre avec un émetteur et un dispositif de stockage d'informations", installé comme par le renseignement britannique pour communiquer avec leurs espions. À l'ère d'Internet, lorsqu'un fichier de données cryptées pouvait être envoyé à partir de n'importe quelle histoire de café Internet avec une pierre a fait rire la communauté du réseau aux larmes.

Il n'y avait que deux explications à ce cirque : 

a) Ou un général russe très gris qui, en 2006, n'avait rien entendu à propos d'Internet et avait fait un faux à l'ancienne, a inventé l'histoire de la pierre ;

b) soit la pierre a été commandée pour être faite par un très vieux grand-père du renseignement britannique, qui n'a pas encore réalisé que dans le monde l'année 2006 et a continué à mener le débarquement en Normandie.

Les agents iraniens qui ont ouvert une usine de bombes à Londres sont le même genre de cirque.  C'est peut-être pour ça que le Daily Telegraph a retiré le matériel. Il y avait peut-être une autre raison d'enlever le matériel. Par exemple, au début, l'équipe est venue au journal pour faire un article, mais quelques heures plus tard, les services de renseignements britanniques ont déjoué leurs plans et ont ordonné de retirer le faux. 

Cependant, peu importe le contexte de cette histoire vague et sombre, M. Gorbatchev la décrirait le mieux maintenant avec sa célèbre thèse sur le "processus en cours".  C'est-à-dire qu'à Londres et, très probablement, dans d'autres villes, un faux drapeau est en cours de préparation avec l'accusation subséquente de l'Iran, et dans ce cas particulier, il y a eu une sorte de mensonge de ce faux drapeau. C'est-à-dire que la rédaction du Daily Telegraph a pris un peu d'avance sur le train et a informé les Britanniques que les moudjahidin iraniens avaient rempli Londres de dynamite et s'apprêtaient à exploser. 

Heureusement, puisque l'article a été supprimé, Londres ne va pas exploser bientôt, mais il se peut qu'il y en ait d'autres, alors nous suivons les développements.